Potawatomi

Potawatomi

The Block

Members of the Wadpole Island Quilters group, of the Wadpole Island region in southwestern Ontario, collaborated to make the Potawatomi block. Appliquéd in the centre is a Potawatomi woman, dressed in traditional garb, with her back turned, showing hair neatly plaited in a single braid. Intertwined above her head are two sizes of sweet-grass braid, used extensively in spiritual ceremonies (such as “cleansings”). Three fires are embroidered in the upper point, symbolizing the Council of the Three Fires, a traditional alliance that includes the Potawatomi, along with the Ojibwe and Odawa nations. Delicate, complementary geometric beadwork frames the piece.

Cultural Profile

Originalement, les Potawatomis viennent de la région des Grands Lacs. Ils sont maintenant nombreux à habiter le sud-ouest de l’Ontario (région de Sarnia et l’île Walpole). Peuple indépendant, ils n’ont pas été conquis rapidement par les colons. En tant que chasseurs-cueilleurs, leur alimentation était composée de gibier, de poisson, de riz sauvage, de glands de chêne rouge et de sirop d’érable.

Les villages d’été étaient assez grands. On y trouvait des maisons rectangulaires recouvertes d’écorce (ou de broussailles tressées). À l’automne, après la chasse au bison, grandement facilitée par l’acquisition de chevaux, les Potawatomis, et leur famille élargie, se séparaient en petits camps de chasse. Les maisons hivernales étaient des wigwams ovales en forme de dôme. Ils ressemblaient à ceux des Ojibwés. Même si la lignée familiale est tracée selon la descendance paternelle, le mari vivait habituellement avec la famille de sa femme.

Après les guerres du castor (de 1630 à 1700), les Potawatomis ont dû s’installer ailleurs et apprendre l’agriculture. Avant le contact avec les Français, les femmes Potawatomi entretenaient de grands champs de maïs, de haricots et de courges. Plus tard, elles ont été reconnues pour leurs jardins d’herbes médicinales. Les hommes ont continué de jouer leurs rôles traditionnels de chasseurs et de guerriers.

Le nom Potawatomi est une traduction du mot ojibwé potawatomink, qui veut dire « peuple de l’emplacement du feu ». Ceci fait référence à leur rôle de gardiens du feu du Conseil dans une alliance précédente avec leurs parents, les Ojibwés et les Odawas, connue sous le nom de Conseil des trois feux. Entre eux, ils s’appelaient Nishnabeks (lié au mot ojibwé « Anishinabeg »). Aujourd’hui, on dénombre environ 28 000 Potawatomis. Toutefois, en Ontario et dans le Centre Nord des Etats-Unis, ils sont moins d’une centaine à parler la langue Potawatomi. La génération plus âgée craint l’extinction possible de cette langue algonquine du Centre.

Sponsor: Dianne Crutcher